Détail de l’événement
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La vie que je mène et que je déteste | Eugénie Zély & Lou Villapadierna
Tarifs individuels: prix libre à partir de 5€
Tickets Article 27 acceptés.
Tarifs de groupe:
- Scolaires: 5€ par élève, gratuit pour les accompagnant·es
- ASBL: gratuit
Pour inscrire un groupe, envoyez un mail à simeon.martinel@midisdelapoesie.be
La vie que je mène et que je déteste | Eugénie Zély & Lou Villapadierna
La vie que je mène et que je déteste est un atelier d'écriture performée.
Un protocole né d’une rencontre entre Lou Villapadierna et Eugénie Zély.
Nous nous écrivons nous nous parlons à partir de ce que nous écrivons et travaillons chacune de notre côté
et à l’intérieur de ça nous invitons les autres
et nous devenons des autres dans nos propres systèmes.
Un «atelier d'écriture» car le protocole tend à faire écrire, «performance» parce que l'écriture est rendue immédiatement public et mise en scène par Eugenie Zély et Lou Villapadierna qui se retrouvent en position d'autrices et de maitresses de cérémonie, peut-être que c'est pareil, que chacunexs participe en devenant un.e personnage, un témoin, un juge, une partie. Ce que nous allons faire ? Après Italo Calvino (dans les villes invisibles) «chercher et savoir reconnaître qui et quoi, au milieu de l'enfer, n'est pas l'enfer, et le faire durer, et lui faire de la place».
À partir d'un protocole que seule Eugénie Zély connait, une communauté se met en place à partir de l'expérience d'écrire et dire dans un même temps, un même geste. L'écriture devient une parole où la parole est ce qui fait l'écriture, et ce qui est entendu est ce qui pousse à continuer à parler-écrire et ce qu'il en reste, c'est l'enfer tenu à distance, c'est la communauté formée autour d'un je polyphonique.
Eugénie Zély est autrice ce qui implique une pratique de l’art et de la recherche. Elle a publié Thune Amertume Fortune, son premier roman aux éditions Burn Aout en 2022. Son travail plastique apparaît régulièrement dans des expositions (salon de Montrouge, biennale de la jeune création de la graineterie, glassbox etc.) Elle écrit régulièrement des textes pour des artistes et a remporté pour ça le prix pierre Giquel de la critique d’art en 2023. Elle travaille actuellement au roman La même en pire à paraître en avril 2026 aux éditions Burn Aout et au roman la vie que je mène et que je déteste. Elle a réalisé le court métrage Who Am I? What Happened ? En 2025. Elle dirige la revue littéraire C’est les vacances dont le troisième numéro paraîtra cet été, elle tient un podcast de critique littéraire du même nom. Elle est fraîchement doctorante et sa thèse propose une critique littéraire des politiques de l’identité.
Photo © Eugénie Zély
Lou Villapadierna est née en 1993. Diplômée des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire, Lou Villapadierna prépare actuellement un doctorat à l’université du Québec à Montréal et à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle y mène une recherche sur les spectres vocaux que sont les « outre-voix ». Sa pratique traverse notamment l’écriture et le son, et elle explore la performance comme une possibilité de mise en scène pour ses textes. Elle a présenté son travail à la Fondation Pernod Ricard pendant la résidence Aperto, Zoo Centre d’art contemporain, galerie Michel Journiac, POUSH, pendant la foire Art-O-Rama, galerie Filles du Calvaire, SOMA…
Photo © Nanténé Traoré
