Dans le cadre de la Foire du Livre de Bruxelles 2025, portée par l'Association des Éditeurs Belges, venez assister à une soirée conviviale mêlant lectures de poésie, slam, performances et extraits de romans, proposée par des auteur·ices francophones du Québec, de Belgique, du Luxembourg, de France et de Suisse. Avec Camille Pier (BE) en maître de cérémonie, Charlie Demoulin (BE), Z&T (BE), Jérôme Quiqueret (LX), Louise Chennevière (FR), Selim-a Atallah-Chettaoui (FR), Max Lobe (CH), Alice Bottarelli (CH), Mélikah Abdelmoumen (Québec) et Kristina Gauthier-Landry (Québec). Ne manquez pas cette soirée exclusive, organisée par la Foire du Livre et Midis poésie, en collaboration avec leurs partenaires. P.S. : Les livres des auteur·ices seront disponibles à la vente.

Infos pratiques Lieu : Rendez-vous au bar de la salle de spectacle Le Baixu, à Tour&Taxis Durée : 1h

📢 INFORMATION IMPORTANTE Ce midi poésie est annulé en raison d’un empêchement personnel de l’un de nos invités. Nous travaillons à son report et vous tiendrons informé·e·s dès que possible. Un e-mail a été envoyé aux personnes ayant acheté un billet. ➡ Remboursement possible : contactez-nous à info@midisdelapoesie.be avant jeudi 20 mars à 12h.
➡ Vous pouvez aussi choisir de ne pas demander de remboursement pour soutenir notre projet. Merci pour votre compréhension et votre soutien.
L’équipe des Midis

Conversation entre l’autrice et journaliste Louisa Yousfi (Rester barbare et Contre la littérature politique) - actuellement en résidence à la Villa Médicis - et le philosophe Jacques Rancière, auteur de Au loin la liberté - Essai sur Tchekhov, où il sera question de liberté, de servitude et de possibilité d’un nouveau monde. Du moment où, tant dans nos vies que pour les personnages de Tchekhov, «il aurait été possible de regarder son destin en face».

Au loin la liberté. Essai sur Tchekhov Les nouvelles de Tchekhov présentent les multiples versions d’un simple scénario : quelque chose pourrait arriver. Un jour, au hasard, n’importe où, l’ordinaire du temps de la servitude a été troué par une apparition : la liberté est là, au loin, qui fait signe et indique qu’une autre vie est possible, où l’on sache pourquoi l’on vit. La plupart pourtant se  dérobent à l’appel. Ils préfèrent que rien n’arrive. Mais Tchekhov, lui, ne renonce pas. Il s’entête à  accompagner ses personnages sur ces bords où leur vie pourrait basculer. De récit en récit, il tisse ce temps mû par la machine implacable de la reproduction, mais qui, de pause en pause et d’accroc en accroc, se déchire et se dédouble en temps d’une liberté pressentie qui se refuse au point final mais reste une possibilité en suspens. On peut appeler cela une politique de la littérature.